Thèse soutenue

Thèse en recherche concurrentielle et recherche dirigée

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Sheng Bi
Direction : François LangotBernhard Eckwert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 04/12/2015
Etablissement(s) : Paris 1 en cotutelle avec Universität Bielefeld
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Économie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Antoine d' Autume
Examinateurs / Examinatrices : François Langot, Bernhard Eckwert, Antoine d' Autume, Etienne Lehmann, Olivier L'Haridon, Anna Zaharieva
Rapporteurs / Rapporteuses : Etienne Lehmann, Olivier L'Haridon

Résumé

FR  |  
EN

Nous prenons l’approche d’annonce des salaires avec la recherche d’emploi à étudier trois problèmes dans le marché du travail. Le premier problème concerne l’arrêt de travail prématuré des travailleurs. Tel arrêt de travail prématuré crée des risques de chiffre d’affaires pour les entreprises, donc les entreprises veulent proposer des profils de salaire pour minimiser ces risques. Dans ce problème, l’asymétrie de l’information joue un rôle important. Nous adoptons une approche du mécanisme design et considérons les différents timings auxquels l’information privée est réalisée. Dans un papier de suivi, nous proposons une politique d’Age spécifique par laquelle cette inefficacité peut être atténuée, et étudions son implication sur le bien-être et la production globale. Dans le deuxième problème, nous revisitons l’analyse du bien-être de l’impact de la discrimination sur le choix des compétences sous une norme d’embauche multidimensionnelle le long des caractéristiques qui sont soit liées à la productivité soit indépendantes de la productivité. Nous montrons comment l’investissement de compétences stratégique entre le groupe favorise et discrimine se pose. Nous comparons également deux mécanismes de détermination des salaires (salaire annoncé et négocié) pour vérifier la robustesse de résultats. Dans le troisième problème, nous considérons dans quelle mesure l’allocation de chômage et le salaire minimum peuvent corriger les répartitions inefficaces découlant du pouvoir de marche des firmes. Notre contexte concerne les petits marchés ou le ratio travailleurs/firmes ne soit pas grand. L’imperfection de marche vient du fait qu’au marché du travail à petite échelle les firmes paient un niveau de salaire moins que le niveau compétitif. Nous procédons à partir d’un point de vue d’organisation industrielle, et proposons en se concentrant sur la mauvaise répartition d’emploi et de surplus lors de l’analyse de l’efficacité de l’instrument de la politique.