Thèse soutenue

Influence des attitudes managériales envers la RSE sur la performance sociétale de l’entreprise. Le cas des managers en Chine et en France

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Auteur / Autrice : Ye Yao
Direction : Faouzi Bensebaa
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de Gestion
Date : Soutenance le 02/12/2014
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche en gestion (Créteil)
Jury : Président / Présidente : José Allouche
Examinateurs / Examinatrices : Faouzi Bensebaa, Fabienne Boudier-Bensebaa
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Pezet, Yvon Pesqueux

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La mondialisation croissante et les changements sociétaux transforment le management qui semble devoir évoluer vers une gestion de la performance par la promotion de l'excellence. La responsabilité sociétale d'entreprise (RSE) émerge à cet égard comme un thème d'importance substantielle et évolutive. Cependant, en dépit des efforts des chercheurs et de la préoccupation continue des entrepreneurs et des citoyens issus de plusieurs pays en matière de RSE, beaucoup d'études empiriques sur la RSE proviennent des (ou se concentrent presque exclusivement sur) pays anglophones. De surcroît, malgré la portée internationale des activités des entreprises et la mobilité internationale montante des managers, nous connaissons peu l'étendue des différences entre les pays et leurs similitudes sur le plan de la RSE. Dès lors, il est essentiel que les chercheurs et les organisations saisissent la manière dont la RSE est perçue dans le monde et dont elle fonctionne ainsi que les liens entre la performance et RSE.Partant de l'histoire de la RSE et de la littérature académique récente, nous avons construit un cadre conceptuel fondé sur l'appréhension de trois tendances clés de la RSE, à savoir généralisation, institutionnalisation et internationalisation, et de trois écoles principales théoriques de la RSE, à savoir école classique, école des parties prenantes et école stratégique.Nous avons ensuite mené notre étude empirique en nous appuyant sur un échantillon constitué de deux groupes (294 individus de Chine et de France) et en collectant les données au moyen d'un questionnaire. Cette étude empirique porte, d'une part, sur la relation qui existe entre l'attitude managériale envers la RSE, le dynamisme des parties prenantes, l'acceptation de la RSE dans la firme, l'activité de l'entreprise, les difficultés rencontrées, la performance sociétale de l'entreprise et, d'autre part, sur le mécanisme de fonctionnement de la RSE et les différences de perception du rôle de l'entreprise dans la société dans les cultures chinoise et française.Nous avons dans un troisième temps élaboré un modèle intégré de la RSE constitué de 6 dimensions selon la logique principe-processus-résultats. Les traitements statistiques réalisés (corrélations, régressions et SEM) au moyen des logiciels SPSS et AMOS ont permis d'obtenir des résultats satisfaisants. Ces résultats mettent en évidence d'un côté le mécanisme de fonctionnement de la RSE dans la firme, et d'un autre côté, les divergences et les convergences en termes d'attitudes, d'activités, de difficultés et de performances sociétales.À partir de ces résultats, des suggestions pour optimiser les démarches de la RSE sont proposées sur le plan de l'intégration stratégique, de l'innovation et de la gestion des parties prenantes. Enfin, des investigations pour des voies de recherches futures sont recommandées telles que des études contextuelles relatives aux comportements organisationnels et au dynamisme des parties prenantes.Mots-clés : RSE, attitude, parties prenantes, mécanisme de la RSE, performance