Thèse soutenue

Analyse de la spécificité antigénique des lymphocytes T auto-réactifs chez des patients atteints de la maladie de Vogt-Koyanagi-Harada.

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Sébastien Abad
Direction : Robin DhotePierre Van der Bruggen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie moléculaire
Date : Soutenance le 20/06/2014
Etablissement(s) : Paris 13
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Université Paris 13
Jury : Président / Présidente : Géraldine Falgarone
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Adnet, Antoine P. Brézin
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Batteux, Dominique Monnet

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

La maladie de Vogt-Koyanagi-Harada (VKH) est une maladie auto-immune touchant les yeux, les méninges et la peau. Les mélanocytes sont des cellules communes aux 4 organes cibles et sont considérés comme la source des auto-antigènes. L'objectif de ce travail est de déterminer la spécificité antigénique de lymphocytes T CD4 potentiellement auto-réactifs obtenus chez des patients VKH. Lors d’expériences préliminaires, nous n’avons pas réussi à isoler de lymphocytes auto-réactifs dans le sang de 2 patients. Dans le cas d’un troisième patient ayant une uvéoméningite non traitée, 107 clones de lymphocytes T dont 90% étaient CD4 +, ont été isolés à partir du liquide cérébrospinal. Chacun d’eux a été testé pour sa capacité à sécréter des cytokines après stimulation avec des cellules présentatrices d'antigènes autologues chargées avec l'une des protéines recombinantes mélanocytaires TRP1, TRP2, tyrosinase, gp100, Melan-A ou KU-MEL-1. Aucun des clones de lymphocytes T n’a été capable de sécréter du TNF-α, de l'IFN-γ, de l’IL-5, ou de l ‘IL-17. Neuf clones secrétaient de l’IL-17 en réponse à une stimulation non spécifique. Contrairement aux données de la littérature, les clones de lymphocytes T CD4 issus du liquide cérébrospinal d'un patient VKH ne reconnaissaient donc pas l’une des six protéines mélanocytaires, suggérant qu’un autre antigène pourrait être impliqué dans le déclenchement de la maladie de VKH.