Les mouvements écologistes en France : de la fin des années soixante au milieu des années quatre-vingt
Auteur / Autrice : | Alexis Vrignon |
Direction : | Bertrand Joly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire contemporaine |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Cultures, Echanges (SCE) (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique (Nantes) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse s’interroge sur l’emergence et la structuration de la nébuleuse écologiste en France entre la fin des années soixante et le milieu des années quatrevingt en mêlant les apports de l’histoire politique et de l’histoire environnementale. A l’origine, l’ecologisme est caracterise par une grande diversite d’orientations, allant des groupes naturistes aux associations de protection de la nature en passant par des militants issus du gauchisme. Deux facteurs permettent à cette nébuleuse de gagner en coherence, l’institutionnalisation des mouvements d’une part et la participation des ecologistes d’autre part. Redoutant l’avenement d’une crise ecologique d’une ampleur sans precedent, ces mouvements considerent qu’il est imperatif de reformer en profondeur la société pour y faire face. Etudier l’ecologisme permet donc d’enrichir notre comprehension de la manière dont les militants des années soixante-dix envisagent la transformation de la société en faisant de la politique autrement. Enfin, les désillusions nées de l’echec de la lutte antinucleaire et des scores relativement modestes realises lors des élections amènent à la fin des années soixante-dix un profond mouvement de renouvellement des idéaux, des pratiques et des discours des militants. Ces sorties des années 68 conduisent alors à la création des Verts en janvier 1984.