Développement d’approches thérapeutiques pour le traitement des dysferlinopathies.
Auteur / Autrice : | Marina Pryadkina |
Direction : | Isabelle Richard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire et moléculaire |
Date : | Soutenance le 15/12/2014 |
Etablissement(s) : | Evry-Val d'Essonne |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale des Génomes aux organismes (Versailles ; 2000-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Francis Quétier |
Rapporteurs / Rapporteuses : François-Jérôme Authier, Marc Bartoli |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les dysferlinopathies sont un groupe de dystrophies musculaires progressives, dues à l’absence ou la déficience de la protéine sarcolemmale Dysferline, codée par le gène DYSF. Il n’existe pas de traitement disponible à l’heure actuelle.Le virus recombinant adeno-associé (AAVr) est actuellement le vecteur le plus approprié pour le transfert de gène dans le muscle squelettique. Cependant, les capacités d’encapsidation du vecteur AAVr sont limitées à ~5kb, ce qui empêche l'encapsidation des gènes de grande taille, comme la Dysferline. Pour contourner cette limitation, d’une part, plusieurs Dysferlines modulaires de taille ⩽ à 4,7kb (minigène) ont été créées et testées, dans le but de rechercher le rôle de domaines spécifiques dans la toxicité, la fonction et les interactions avec les partenaires ainsi que leur intérêt thérapeutique potentiel. Il a été montré que : la restauration de la capacité de réparation membranaire n’est pas suffisante pour améliorer l’histologie musculaire, que le domaine DYSF peut être responsable de la toxicité et que le domaine FER interagit avec la protéine OPTN. D’autre part, une étude comparative de plusieurs techniques de transfert de gène entier de la Dysferline (concatémérisation-épissage, recombinaison homologue dirigée (RDH), stratégie hybride ou assemblage) a montré que la stratégie par RHD est la méthode la plus efficace. L'administration systémique de vecteurs RHD chez des souris Dysferline déficientes est suffisamment efficace pour corriger la pathologie musculaire et augmenter la résistance du sarcolemme aux contraintes mécaniques. Le transfert de vecteurs RHD pourra devenir une approche thérapeutique potentielle pour le traitement de dysferlinopathies.