Thèse soutenue

Les représentations de la femme dans "Ekomo" (1985) de Maria Nsue Angüe et "Hija de la Fortuna" (1998) de Isabel Allende.

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Auteur / Autrice : Hubert Edzodzomo Ondo
Direction : Mónica Zapata
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes ibériques et hispano-américaines
Date : Soutenance le 08/02/2013
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Interactions culturelles et discursives (Tours)
Jury : Président / Présidente : Teresa Orecchia-Havas
Examinateurs / Examinatrices : José Garcia-Romeu, Jean-Louis Guerena

Résumé

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Cette thèse se propose d’examiner les représentations de la femme dans Ekomo (1985) de María Nsue Angüe et Hija de la fortuna (1998) d’Isabel Allende. Dans l’un comme dans l’autre texte, la femme est marginalisée en tant que fille, mère et épouse. Dans Ekomo, María Nsue Angüe soutient que cette situation perdure depuis la fondation des tribus fang par l’ancêtre, Afrikara. Une période durant laquelle, la femme s’illustrait tantôt par sa traîtrise, tantôt par sa sorcellerie. L’enseignement de la généalogie des tribus destiné aux jeunes hommes, conforte cette idée. Ainsi, alors que les jeunes hommes sont préparés pour dominer, les jeunes filles de leur côté, sont éduquées pour obéir et se soumettre. Une image de paria dont la femme tant dans Hija de la fortuna que dans Ekomo ne parvient que rarement à défaire. Cependant, deux événements vont accélérer la prise de conscience des femmes de cette marginalisation et favoriser leur libération. D’abord le contact de la tradition fang avec la culture occidentale et l’école en particulier et, ensuite le voyage ou l’éloignement de la femme de la famille. Chez María Nsue Angüe tout comme chez Isabel Allende, la libération de la femme suscite des interrogations tant leurs propositions paraissent inappropriées.