Thèse soutenue

Spectroscopie électronique et couplage spin-orbite de composés organométalliques

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Auteur / Autrice : Houari Brahim
Direction : Chantal DanielAli Rahmouni
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie informatique et théorique
Date : Soutenance le 17/06/2013
Etablissement(s) : Strasbourg en cotutelle avec Université Oran 1 (Algérie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de chimie (Strasbourg ; 2005-....)
Jury : Président / Présidente : Dalila Bendeddouche
Examinateurs / Examinatrices : Abdelghani Krallafa, Alain Strich
Rapporteurs / Rapporteuses : Abdou Boucekkine

Mots clés

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Résumé

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Les travaux théoriques réalisés dans le cadre de la thèse nous ont permis d’étudier en détail, sur la base de méthodes DFT, TD-DFT et ab initio les propriétés structurales, électroniques et spectroscopiques de deux classes de molécules, les composés carbonyles hydrures des métaux de transition de la 1re et 3me rangée (Mn, Re) et les complexes cyclométalants phenyl pyridine de l’iridium. L’accent a été mis plus particulièrement sur les effets de couplage spin-orbite sur les spectres d’absorption électronique de ces molécules. La quantification de ces effets a permis de montrer que seuls les spectres électroniques des complexes possédant un centre métallique de la 3me rangée des métaux de transition (Re, Ir) étaient modifiés par la correction spin-orbite en perturbation. Le caractère des états, MC ou MLCT, la proximité des états singulets et triplets sont les facteurs qui influencent fortement l’interaction spinorbite entre états excités. Un effet remarquable observé pour le complexe du rhenium est le décalage important du spectre d’absorption vers le rouge du à l’éclatement de l’état triplet le plus bas. Dans ce cas l’effet de couplage spinorbite doit être pris en compte pour obtenir un spectre plus proche de l’expérience. Un effet spin-orbite déjà observé sur d’autres systèmes est l’augmentation de de la densité d’états par éclatement des états triplets et la diminuation des force d’oscillateur qui se répartissent sur ces états pour aboutir à des spectres d’absorption électronique plus étendus et moins intenses. L’étude menée sur les complexes d’iridium pour lesquels les spectres expérimentaux sont particulièrement mal résolus, montre un accord remarquable entre ceux-ci est les spectres d’absorption théoriques TD-DFT. Cependant les effets de fonctionnelle peuvent jouer un rôle important sur la qualité des spectres. Pour ces molécules les calculs ab initio n’ont pu aboutir au-delà du niveau CASSCF. Les états excités sont très délocalisés dans ces molécules et il est difficile de décrire au même niveau d’approximation les différents types d’états MLCT, LLCT, MC, LMCT... Dans la plupart des cas les fonctionnelles B3LYP et PW91 donnent des résultats satisfaisants pour les complexes d’iridium. Les éclatements spin-orbite des états électroniques triplets peuvent être supérieurs à 1500 cm-1 dans les complexes possédant un centre métallique de la 3me rangée des métaux de transition.