Thèse soutenue

Histoire du concept d’ion au dix-neuvième siècle

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Axel Petit
Direction : Guy Boistel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Epistémologie, Histoire des sciences et des techniques
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, Cultures, Echanges (SCE) (Angers)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques
Jury : Président / Présidente : Gérard Emptoz
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Emptoz, Michel Paty, Scott Walter
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Paty, Scott Walter

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse décrit la circulation du concept d’ion au XIXe siècle. Symbole de revendications unificatrices de la science, il est l’enjeu d’appropriations et de transformations variées. La première partie expose la diversité des approches du problème que pose le phénomène d’électrolyse entre 1800 et 1830. Malgré de profondes divergences théoriques et philosophiques, une culture commune de l’électrochimie s’impose en Europe. La seconde partie traite de la formulation et de l’accueil du concept d’ion dans ce paysage à la fois stable et éclaté. Entre 1834 et la fin des années 1870, les principes ioniques sont inventés, acceptés, rejetés ou transformés par des savants issus de traditions savantes différentes. Le concept d’ion se propage et se transforme particulièrement en territoire savant germanique. La troisième partie décrit la forte augmentation de l’intérêt savant pour l’électrolyse et les ions entre 1880 et les années 1910. La confrontation des idées sur la matière et l’électricité ainsi que des méthodes expérimentales provoquent d’importantes modifications du concept d’ion. Il est désormais l’enjeu de problèmes nouveaux, autres qu’électrochimiques. Une méthodologie originale est proposée dans cette thèse : elle vise à imbriquer les processus épistémiques et sociaux qui régissent l’histoire du concept d’ion. L’objectif est d’en offrir une description complète rompant avec l’historiographie disciplinaire.