Identification et modélisation de complexes du titane dans des sols-gels photosensibles
Auteur / Autrice : | Nicolas Rousseau |
Direction : | Mireille Richard-Plouet, Luc Brohan, Bernard Humbert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des Matériaux, Chimie du solide |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Matériaux Jean Rouxel (Nantes) |
autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques | |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Humbert |
Examinateurs / Examinatrices : Mireille Richard-Plouet, Luc Brohan, Bernard Humbert, Marc Fourmigué, Alain Moissette, Maciej Lorenc, Christopher Ewels | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Fourmigué, Alain Moissette |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
De nouveaux sols et gels hybrides photosensibles ont été développés au sein de l’Institut des Matériaux Jean Rouxel de Nantes, à partir d’un précurseur inorganique de titane (TiOCl2. 1,4HCl. 7H2O) et du N,N-Diméthylformamide. Ces sols et gels possèdent des propriétés photo-électrochimiques originales. Après illumination UV, ils absorbent des photons d’énergie inférieure à la largeur de la bande interdite, en raison de la formation de bande(s) intermédiaire(s) dans le gap, dont la position varie selon que l’atmosphère environnante est oxydante ou réductrice. L’objet de ce travail consiste à caractériser la surface des nanoparticules d’oxyde de titane, siège de réactions d’oxydo-réduction responsables de la formation des bandes intermédiaires. Les modifications de composition chimique/structure photo-induites à l’interface nanoparticules/électrolyte ont été déterminées par spectrométrie de masse, spectroscopie de diffusion Raman et absorption UV-visible. Les modèles structuraux déduits ont été relaxés par calcul DFT pour obtenir les diagrammes d’énergie associés, afin de confronter les propriétés optiques et vibrationnelles expérimentales aux résultats des modèles théoriques. Ces sols et gels à bande intermédiaire représentent ainsi des candidats prometteurs pour développer de nouvelles cellules photovoltaïques de troisième génération et des photobatteries. En effet, l’extension du domaine d’absorption de l’UV jusqu’au proche Infrarouge doit permettre de dépasser les limites de conversion actuelles des cellules photovoltaïques conventionnelles.