Thèse soutenue

Essais sur les Crises Financières

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Auteur / Autrice : Gwenael Moysan
Direction : Yannick MalevergneAlain Sand-Zantman
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 10/12/2013
Etablissement(s) : Lyon, École normale supérieure
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques et gestion (Lyon)
Partenaire(s) de recherche :  : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Laboratoire : Groupe d'Analyse et de Théorie Economique Lyon - St-Etienne (Lyon ; 1997-....)
Jury : Président / Présidente : Aurélien Eyquem
Examinateurs / Examinatrices : Yannick Malevergne, Alain Sand-Zantman, Aurélien Eyquem, Jean-Luc Prigent, Didier Sornette, Cuong Le Van
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Luc Prigent, Didier Sornette

Résumé

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La thèse traite de differents aspects des crises financières et de leur gestion par les régulateurs. Les systèmes financiers complexes, tel le réseau interbancaire, peuvent être modélisés par une approche de type réseau, pour calculer la propagation des faillites et modéliser le risque systémique. Partant d'un réseau d'agents identiquement capitalisés, l'impact d'un ratio de capitalisation est testé selon l'horizon de maximisation des profits des agents. Performante lorsque les agents optimisent en horizon infini, la prévention du risque systémique par ce ratio peut créer d'importants problèmes de liquidité lorsque les agents sont myopes. L'effet des taux d'intérêts sur les bulles de crédit est analysé en partant d'un modèle basé sur une économie de production, dans laquelle les entreprises font face à de rares opportunités d'investissement. Lorsqu'elles investissent, ces entreprises ont recours à de la dette court-terme, limitée à une partie de leur valeur boursière. Dans ce modèle générant des bulles sur les prix des firmes, les taux d'intérêts sur la dette n'ont que peu d'effets sur les prix des firmes. En outre, des réserves sont émises concernant la présence de véritables bulles dans les prix vis-à-vis des concepts historiques. Le précédent modèle est étendu en introduisant une part de dette à long-terme dans le capital des firmes. Dans ce cadre, les valeurs boursières des firmes sont très réactives au taux d'intérêt, étant même discontinues lors de chocs de taux persistants. Par ailleurs, l'économie de production peut atteindre un état bullier: les prix des firmes reflètent les gains de capital uniquement dus à la dette.