Irriguer l’urbanité : les eaux d’Alger (XVIe-XIXe siècles)
Auteur / Autrice : | Dalila Kamache-Ouzidane |
Direction : | André Guillerme |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire des techniques |
Date : | Soutenance le 29/03/2013 |
Etablissement(s) : | Paris, CNAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire, technique, technologie, patrimoine (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Frey |
Examinateurs / Examinatrices : André Guillerme, Jean-Pierre Frey, Mohammed el- Faïz, Taoufik Souami, Paul Benoit | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mohammed el- Faïz, Taoufik Souami |
Mots clés
Résumé
Le propos traite de l’aquosité urbaine à Alger. Les recherches dans ce champ sont faibles. On a particulièrement travaillé les archives coloniales, les archives nationales algériennes, les archives du cadastre algérien ; on a effectué une reconnaissance quasi-militaire du terrain pour retrouver les témoins des aqueducs construits (1516-1620) et des puits forés à l’époque ottomane, contemporains des équipements hydrauliques en France, selon Bernard Palissy (Traité des Fontaines, 1580). Des aqueducs à souterazi acheminent l’eau en ville pour près de cent cinquante fontaines publiques, palais et mosquées. Ils pourvoient également en eau les tanneurs, les teinturiers et avitaillent les navires. Par la suite, lorsque la France occupe l’Algérie, la question de l’eau devient prioritaire parmi les militaires, pour la santé et l’hygiène. Ces officiers du Génie et médecins recueillent nombre de données, de relevés et de dessins. Ils recherchent de nouvelles eaux. Ceci est d’ailleurs comparable à ce qui se passe en France et dans toutes les villes, où le souci d’assurer l’alimentation en eau et la salubrité des agglomérations devient une priorité.