Thèse soutenue

La science algérienne dans les années 1990 : une bibliométrique de la recherche universitaire à travers ses programmes, ses institutions et sa communauté universitaire de 1990 à 1999

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Auteur / Autrice : Badiaa Yacine
Direction : Michel GrossettiRoland Waast
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 12/05/2012
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Rigas Arvanitis, Béatrice Milard
Rapporteurs / Rapporteuses : Nadir Marouf, ʿAlī al- Kanz

Résumé

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L’objectif de ce travail est de contribuer à l’évaluation d’une politique publique : celle de l’Algérie en matière de recherche scientifique et technique. Nous nous limitons à l’espace de la recherche universitaire et à la période (troublée) de 1990-1999. La thèse s’inscrit dans le domaine de la sociologie des sciences. Le chapitre 1 souligne ce que nous devons aux études Mertoniennes (communautés scientifiques), à la révélation de "lois" de la production, et aux études sur les réseaux scientifiques. Nous empruntons aussi à la politique des sciences et de l’innovation. Le chapitre 2 spécifie le contexte Algérien, et les questions et procédures qu’il suggère. Au chapitre 3 nous exposons nos parti-pris méthodologiques (enquête directe : par questionnaire, et enquête indirecte : bibliométrique). Nous détaillons les outils utilisés. La 2° partie du travail (chapitres 4 à 7) expose les résultats. Le questionnaire aux chercheurs (chapitre 4), même décevant, a permis d’approcher leurs origines sociales et leurs pratiques professionnelles. La bibliométrie (chapitre 5) livre une vue d’ensemble de la production algérienne, de son évolution, de ses spécialités (bien particulières) et de son impact Nous entrons ensuite dans le détail de la répartition des capacités, par villes et par institutions. Le chapitre 6 est consacré à l’analyse des réseaux associant villes, institutions et co-auteurs nationaux ou internationaux. Il révèle quelques résultats des plus originaux. Le chapitre 7 enfin traite de la coopération scientifique internationale. L’ensemble de ces données nous permet d’ouvrir en conclusion une discussion sur la politique scientifique, passée et envisageable pour l’avenir. Le débat est ouvert : il n’est pas de solution universelle.