Synthèse d'inhibiteurs potentiels non phosphorylés de la désoxyxylulose phosphate réductoisomérase et étude de la voie de biosynthèse des unités isopréniques chez Acanthamoeba polyphaga
Auteur / Autrice : | Anh-Thu Nguyen-Trung |
Direction : | Michel Rohmer, Catherine Grosdemange-Billiard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 30/05/2012 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences chimiques (Strasbourg ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de chimie (Strasbourg ; 2005-....) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Compain |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anna-Irini Koukkou, Benoît Déprez |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Synthèse d’inhibiteurs potentiels non phosphorylés de la désoxyxylulose phosphate réductoisomérase et étude de la voie de biosynthèse des unités isopréniques chez Acanthamoeba polyphaga. De nombreux microorganismes pathogènes utilisent la voie du méthylérythritol phosphate (MEP) pour la synthèse des unités isopréniques (IPP et DMAPP). Absente chez l’homme, cette voie constitue une cible de choix pour lutter contre ces microorganismes. La fosmidomycine est un des meilleurs inhibiteurs connus à ce jour de la désoxyxylulose phosphate réductoisomérase (DXR), deuxième enzyme de cette voie. Afin d’améliorer d’une part la biodisponibilité de ce type d’inhibiteur et d’autre part de lutter contre le phénomène de résistance à cet antibiotique, nous avons synthétisé des analogues de la fosmidomycine où le groupement phosphonate est remplacé par un groupement tétrazole ou par un groupement squaryle. Les molécules synthétisées ont été testées sur la DXR d’ Escherichia coli et n’ont pas révélé d’activité inhibitrice significative.Par ailleurs, nous avons montré, par des expériences d’incorporation de glucose marqué au 13C, que l’amibe Acanthamoeba polyphaga, utilise la voie du mévalonate pour synthétiser les unités isopréniques nécessaires à la synthèse de ses stérols