Définir l'acceptabilité sociale dans les modèles d'usage : vers l'introduction de la valeur sociale dans la prédiction du comportement d'utilisation
Auteur / Autrice : | Hélène Marie Louise Pasquier |
Direction : | Alain Somat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie sociale |
Date : | Soutenance le 12/12/2012 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Laboratoire : CRPCC - Laboratoire de Psychologie Sociale. UHB | |
Jury : | Président / Présidente : Nicole Dubois |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphanie Bordel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dongo Rémi Kouabenan, Patricia Delhomme |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’enjeu de cette thèse est de proposer une perspective psychosociale de l’étude des usages à partir du concept d’acceptabilité sociale, définit comme « la valeur que l’individu accorde à ces objets et / ou à ces utilisateurs en fonction durapport spécifique qu’il entretient avec eux » (Lefeuvre et al., 2008, p.101). Cette perspective psychosociale est ancrée entre des points vus sociologique et ergonomique et est construite sur la base de la notion de variables sociales dans les modèles d’usages (issus des champs des IHM, MSI et la TARTCP). Nous avons montré que les variables sociales absentes des modèles d’usage, apparaissaient néanmoins dans trois évolutions différentes de ces modèles. De ce constat, l’objectif de cette thèse est d’améliorer la prédiction d’un modèle d’usage par la prise en compte de l’acceptabilité sociale. Deux hypothèses ont été testées. La première selon laquelle, la valeur du comportement module l’effet des variables sociales sur la prédiction de l’intention (Conner et Armitage, 1998 ; Rivis, Sheeran et Armitage, 2009 ; Manning, 2009), et la seconde selon laquelle, les variables sociales n’ont pas toutes la même sensibilité à la variation de la valeur d’un comportement. Pour mettre à l’épreuve ces hypothèses, deux axes de recherches ont été conduits. Le premier axe opérationnalise la valeur par la valorisation du comportement et est testé dans le domaine des comportements routiers (étude 1 et 2). Le second axe opérationnalise la valeur selon le niveau de socialité des comportements et est testé dans le domaine des comportements d’éco-mobilité (étude 3 à 5). Les résultats révèlent la pertinence d’une approche des usages orientée par l’acceptabilité sociale. Ils permettent de souligner que les comportements valorisés sont davantage prédit par les variables sociales que les comportements portant moins de valeur sociale