Thèse soutenue

L'enseignement du français à l'université marocaine : le cas de la filière "économie et gestion"

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Auteur / Autrice : Imad Ghoummid
Direction : Philippe BlanchetLeila Messaoudi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du Langage. Sociolinguistique. Didactique des langues
Date : Soutenance le 05/07/2012
Etablissement(s) : Rennes 2 en cotutelle avec Université Ibn Tofail. Faculté des lettres et des sciences humaines de Kénitra
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016)
Laboratoire : Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones - information, communication, sociolinguistique - Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones - information, communication, sociolinguistique
Jury : Président / Présidente : Lahcen Amargui
Rapporteurs / Rapporteuses : Marielle Rispail, Abdelouahed Mabrour

Résumé

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Cette thèse porte sur l’étude des besoins langagiers des étudiants économistes en matière de langue de spécialité et en rapport avec la filière Economie et gestion. J’essaierai de voir si la matière de langue et de communication (LC), enseignée dans la filière Economie et gestion répond aux besoins des étudiants en matière de langue de spécialité économique. Ce cours de langue n’est que l’ensemble des pratiques de classe et des outils didactiques employés par les enseignants. Cette thèse tend à voir également si le cours en question, donné aux étudiants économistes, est en adéquationavec la filière économique. Cette étude cible les étudiants en première année (S1 et S2), aux niveaux A1 et A2 du CECRL. En d’autres termes, cette thèse tend à répondre à une seule question, dite question de recherche : « Les pratiques de classe de langue et de communication dans la filière Economie et gestion et les outils didactiques employés par les enseignants de cette matière répondent-ils aux besoins en technolecte ou en langue de spécialité, des étudiants économistes en première année de licence (S1 et S2), aux niveaux A1 et A2 du CECRL et les aident-ils ainsi à mieux comprendre les cours de spécialité et à accéder aux savoirs universitaires ? ». Cette recherche se situe au carrefour de la sociolinguistique et de la didactique des langues. Cette intersection a abouti donc à une nouvelle approche, dite approche sociodidactique. Cette thèse se divise en quatre parties. La première partie intitulée « contextualisation » situe la recherche dans son environnement géographique, sociolinguistique et éducatif. La deuxième partie intitulée « Classe de langue dans la filière des sciences économiques » porte sur les pratiques de classe de LC. On y trouvera également les définitions de toutes les notions mobilisées, telles que pratiques de classe, observation participante… Je me pencherai également sur la notion de besoin langagier et recenserai les situations de communication qui se produisent dansle cours de LC et les situations de communication dans l’amphithéâtre (matières économiques) pour voir si les deux blocs sont en adéquation ou en inadéquation. Dans la troisième partie intitulée « Technolecte et besoins langagiers des étudiants économistes », je définirai la notion de technolecte et celle de langue de spécialité. Je présenterai par la suite le technolecte des études économiques. J’essayerai également de relever ce technolecte dans les documents relatifs à la spécialité économique (polycopiés des cours, ouvrages de spécialité et journaux économiques). Ensuite, je tenterai de chercher le même technolecte dans la méthode Cap Université. Et ce, pourvoir si cette méthode inclut dans son contenu ou exclut de celui-ci le technolecte des études économiques. Je me pencherai aussi sur l’analyse des besoins langagiers desétudiants. Et ce, à l’aide de deux méthodes d’enquête de terrain, à savoir le questionnaire et l’entretien semi-directif. Dans la quatrième et la dernière partie intitulée « Résultats et perspectives », l’accent sera mis sur les résultats de la recherchemenée sur le terrain et sur les perspectives qu’elles ouvrent