Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Abdoulaye Diallo
Direction : Jean-Yves Le Hesran
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Epidémiologie
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Paris 6

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le paludisme est moins prévalent en ville. Cependant il peut constituer un problème de santé publique majeur car il concerne 50% de la population sub-saharienne. De plus, des études récentes font état de l’adaptation du vecteur aux conditions du milieu urbain, augmentant le risque de transmission. Notre but était d’évaluer le poids du paludisme dans une ville en prenant l’exemple de Dakar au Sénégal. L’étude du portage du plasmodium par microscopie réalisée en 2008 sur 4658 individus a montré que le parasite est présent presque dans toute l’agglomération avec des variations notables entre les sites. L’utilisation de la PCR suggère des taux de portage pouvant atteindre 16% en population générale. La mesure des anticorps anti-salive d’anophèles a montré que le contact homme-vecteur était fréquent. Il existe une forte perception du paludisme en population ; une personne sur trois ayant déclaré un accès palustre en 2008. L’analyse des registres de consultation des structures sanitaires sur une année a montré que le paludisme est une pathologie fréquemment diagnostiquée avec une persistance du diagnostic présomptif. Les taux de TDR positifs peuvent être élevés, même en dehors de la période de transmission. L’étude en pharmacie a montré une large distribution des antipaludiques et a confirmé l’importance de l’automédication avec plus de 50% de clients qui n’avaient pas une ordonnance. Malgré le recul du paludisme rapporté par les autorités sanitaires, les populations comme les professionnels de santé continuent à percevoir le paludisme comme une maladie fréquente. Les récentes études entomologiques ayant montré une transmission présente dans des zones où elle était absente suggèrent une résurgence du paludisme à Dakar