Recherches sur la politique orientale de l’empire romain tardif : Rome, le royaume de Grande Armenie et l’Iran Sassanide dans la seconde moitie du IVeme siecle ap. J.-C.
Auteur / Autrice : | François Aune |
Direction : | Giusto Traina |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire romaine |
Date : | Soutenance le 19/05/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Donabédian |
Examinateurs / Examinatrices : Giusto Traina, Hervé Inglebert, Constantin Zuckerman |
Résumé
A une date mal fixée au cours des années 380, mais généralement placée en 387, l’empereur Théodose, princeps depuis 379, abandonne officiellement les quatre cinquième de l’Arménie aux Perses sassanides. C’est un acte sans précédent : depuis plus de quatre siècles, la plupart de ses prédécesseurs avaient tout mis en œuvre pour maintenir le royaume caucasien dans la sphère d’influence romaine ou, à défaut, neutre face à un Etat iranien menaçant ou jugé comme tel. Dorénavant, la présence de l’Empire y est limitée à une bande de terre étroite située le long de ses frontières orientales et qui s’étend, du nord au sud, de l’extrémité orientale du Pont (Pontus en anglais) à la pointe septentrionale de la Syrie. Le cœur du pays et ses régions les plus importantes d’un point de vue historique et stratégique sont aux mains du grand rival oriental. Comment expliquer ce quasi retrait romain qui établit une situation qui perdurera jusqu’au début du 6ème siècle, une longueur inédite pour un accord entre les deux parties ? L’objectif de notre étude est de répondre à cette interrogation, en distinguant notamment les prémices de cette politique de repli à partir de la seconde moitié du 4ème siècle.