Thèse soutenue

Processus d'intégration économique régionale et vulnérabilité macroéconomique dans les pays du sud-est asiatique : le cas de l'Indonésie, de la Malaisie, de la Thailande et des Philippines

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Auteur / Autrice : Mohammad Ahlis Djirimu
Direction : Claude Berthomieu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Nice
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'Etudes en Macroéconomie et Finance Internationale (Nice)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Il y a trois thèmes importants dans cette thèse : tout d’abord, le processus d’intégration économique régionale par le moyen de l’intégration commerciale; ensuite, l’effet de la volatilité du taux de change sur les fondamentaux macroéconomiques; enfin, les déterminants de la volatilité du taux de change effectif réel (REER). Nos résultats empiriques montrent : Premièrement, que les indices de complémentarité des échanges commerciaux de marchandises des quatre pays de l’ANSEA sont très élevés et ils indiquent une très bonne perspective pour un accord commercial. En revanche, la valeur de l’indice d’intensité du commerce (IIC), selon la classification type du commerce international (SITC), au cours de la période qui va de 1995 à 2008, montre que ces indices se trouvent dans l’intervalle de [0. 00-24. 99], qui est l’indice d’une catégorie d’intégration basse. La haute complémentarité des échanges de marchandises entre ces quatre pays de l’ANSEA montre que l’objectif du programme de réduction du tarif préférentiel effectif commun (TPEC), tant par la voie normale que par la voie rapide, qui est d’abaisser les droits de douanes des produits commerciaux entre les pays de l’ANSEA en 2010, a été atteint. Néanmoins, la faible intégration commerciale de ces quatre pays de l’ANSEA montre que la baisse des droits de douanes ne suffit pas à assurer le succès de la zone de libre-échange de l’ANSEA. Deuxièmement, pour l’Indonésie, nos résultats empiriques montrent que la vulnérabilité macroéconomique se situe dans la relation entre la volatilité du taux de change de la roupie et le taux d’inflation. Tandis que, pour la Malaisie, la vulnérabilité macroéconomique se situe dans : (i) la relation entre la volatilité du taux de change du ringgit et le solde de la balance commerciale; (ii) la volatilité du taux de change du ringgit et les investissements directs étrangers (IDE); et (iii) la volatilité du taux de change du ringgit et le PIB. Ces relations sont toujours négatives et significatives. En revanche, pour le cas de la Thaïlande et des Philippines, nous avons trouvé des résultats inverses à ceux trouvés pour la Malaisie. Troisièmement, la relation positive et significative entre la volatilité du REER de la roupie et le solde de la balance des capitaux-financiers montre que, dès qu’il y a une hausse de l’entrée des capitaux en Indonésie, alors le REER est de plus en plus volatil. Dans le cas de la Malaisie, les relations entre la volatilité du REER du ringgit et tous ses déterminants est négatives et significatives. Dans le cas de la Thaïlande, la relation est négative et significative entre la volatilité du REER du baht et le solde de la balance courante, entre la volatilité du REER du baht et le solde la balance des capitaux-financiers et entre la volatilité du REER du baht et le taux d’intérêt sur le marché; en revanche, la relation est positive et significative entre la volatilité du REER du baht et le passage du régime de change administré au régime de change flottant. Dans le cas des Philippines, nous avons pu justifier que la relation est positive et significative entre la volatilité du REER du peso et ses déterminants.