Poétique et économie de la communication dans Clarissa de Samuel Richardson
Auteur / Autrice : | Christophe Lesueur |
Direction : | Hélène Dachez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes du monde anglophone |
Date : | Soutenance le 27/06/2011 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Xavier Cervantes, Elisabeth Soulier-Détis |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Viviès, Madeleine Descargues-Grant |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le problème de la communication, et pas seulement du danger des liaisons, est au cœur du roman épistolaire de manière générale et de Clarissa de Samuel Richardson en particulier. Sans cesse menacée d'interruption, la communication représentée dans la diégèse du deuxième roman de Richardson influe également sur le sens et relève à ce titre de ce que Janet Altman a appelé l'épistolarité. Cette étude se concentre sur le code de la communication représentée dans l'œuvre et saisit la lettre dans l’économie de l’information toute particulière dont elle participe, à la croisée d'une communication interne entre ses personnages et des exigences d'une communication externe qui voit le matériau épistolaire affluer vers le Lecteur. Elle s'efforce de souligner à quel point le scénario romanesque est informé par la nature des communications au travers desquelles il s’exprime ainsi qu'à travers les communications auxquelles il donne lieu (Clarissa étant l'objet d'âpres négociations entre son auteur et ses lecteurs), tout comme il informe à son tour la nature de ces communications. L'examen de la communication dans et autour du roman de Richardson met en évidence l'existence d'une poétique qui est aussi une économie. L'histoire de Clarissa n'est pas tant l'histoire de ses lettres que celle de ses communications.