Thèse soutenue

Rôle des enzymes du métabolisme des xénobiotiques dans la toxicité pulmonaire de deux mycotoxines d’Aspergillus versicolor et d’Aspergillus nidulans

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Auteur / Autrice : Odile Cabaret
Direction : Stéphane Bretagne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du vivant
Date : Soutenance le 04/11/2011
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Agriculture, Alimentation, Biologie, Environnement, Santé (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Epidémiologie des maladies animales infectieuses (Maisons-Alfort, Val de Marne)
Jury : Président / Présidente : Jorge Boczkowski
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Bretagne, Marcel Delaforge
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Becquemont, François Sichel

Résumé

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Les connaissances sur les risques liés à l'inhalation de mycotoxines restent limitées, alors que ces toxines, présentes au niveau des spores fongiques, peuvent atteindre directement les épithéliums respiratoires. Les enzymes du métabolisme des xéniobiotiques pulmonaires peuvent moduler la toxicité de ces mycotoxines en les détoxifiant ou en formant des métabolites plus réactifs. Notre objectif était d'étudier in vitro le métabolisme pulmonaire de la stérigmatocystine et de la méthoxy-stérigmatocystine, deux mycotoxines présentes dans les environnements contaminés par les moisissures, et de prédire les éventuelles conséquences toxiques. L'étude du métabolisme en présence de cytochromes P450 exprimés dans des systèmes hétérologues, puis dans un modèle de culture primaire de cellules épithéliales trachéales porcines, a montré que ces mycotoxines étaient oxydées, principalement par les cytochromes P450 1A, et conjuguées par glucucoridation et sulfo-conjugaison. Ces deux toxines semblent principalement détoxifiées au niveau pulmonaire. Si une activation métabolique de la stérigmatocystine est possible, celle-ci semble limitée