Caṇḍeśa le dévot à la hache, étude iconographique (Tamil Nadu VIIIème-XIIIème siècles)
Auteur / Autrice : | Charlotte de Percin-Sermet |
Direction : | Édith Parlier-Renault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l’art |
Date : | Soutenance le 12/12/2011 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Bruguier |
Examinateurs / Examinatrices : Édith Parlier-Renault, Osmund Bopearachchi, Vincent Lefèvre, Appasamy Murugaiyan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Il est de coutume de présenter Caṇḍeśa comme l’un des Nāyānar, ces saints śivaïtes du sud de l’Inde. Cependant, ilest le seul parmi ceux-ci à posséder un templion près du sanctuaire principal dans les grands temples à Śiva (Tanjavur,Gaṇgaikōṇḍacōḷapuram, Darasuram, Tribhūvanam). Caṇḍeśa est d’ailleurs considéré comme un assesseur (sanscrit.parivāradevatā) depuis le IXème siècle. Le but de cette étude est de montrer l’évolution de son iconographie du VIIIème siècle,moment où apparaissent ses premières représentations, jusqu’à la chute au XIIIème siècle de la dynastie Cōḷa qui anotablement encouragé son culte. Les sources textuelles nous apprennent que Caṇḍa, est, dans le Mahābhārata, l’un des centhuit noms de Śiva. Son origine est donc très ancienne. Parmi les tâches que Caṇḍeśa remplit on précisera qu’il est chargé dunirmālya, les restes du culte. D’autre part les inscriptions le mentionnent comme ayant la charge des biens du temple. Il a également une place dans le culte quotidien à Śiva. Ces prérogatives diverses expliquent les différentes formes iconographiques du jeune bhākta. Si à Bhairavakoṇḍa il apparaît comme un gardien, la période Pallava le montrera souvent dans le cadre d’une Caṇḍeśānugrahamūrti. À partir du IXème siècle, il prend place dans une petite chapelle située au nord-est du temple. Dans ces structures il est souvent figuré à deux bras, tenant la hachette dans une main, l’autre formant le gested’invitation au don (sanscrit. āhūyavarada mudrā). Sa popularité grandissant, des représentations à quatre bras et plusieursfaces sont apparues. Enfin, il a un rôle important dans les fêtes religieuses, pour lesquelles on a fabriqué des effigies en bronzele représentant.