Thèse soutenue

Les identités du mouvement moderne en Espagne dans le GATEPAC (1930-1937)

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Auteur / Autrice : Julie Roland
Direction : Bruno Foucart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 26/04/2011
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre André Chastel (Paris)
Jury : Président / Présidente : Claude Massu
Examinateurs / Examinatrices : Juan José Lahuerta, Jean-Baptiste Minnaert, Simon Texier

Résumé

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Notre thèse porte sur le GATEPAC, Grupo de Arquitectos y Técnicos Españoles para el Progreso de la Arquitectura Contemporánea, qui est un groupe d’architectes créé en 1930, et affilié au mouvement moderne et aux CIAM. Le groupe, attiré par l'exemple international, est composé d’une vingtaine d’architectes et se divise en trois sous-groupes : l’un à Madrid, un deuxième au Pays Basque; et un troisième en Catalogne. Le GATEPAC se définit dès lors comme intégrant les problématiques internationales des CIAM et propose l’application de celles-ci dans la péninsule avec sa participation à des concours, des expositions, mais aussi de commissions. Leurs travaux sont synthétisés dans la revue de propagande du GATEPAC, A.C., Arquitectura Contemporánea.Ce groupe d’architectes espagnols, qui appartient à la seconde génération du mouvement moderne, naît à la croisée de deux moments importants dans l’histoire de l’architecture et dans l’histoire politique de l’Espagne : la naissance des CIAM et des CIRPAC de 1928, et l’avènement de la Seconde République espagnole, après sept années de dictature, le 14 avril 1931. Cela nous invite à nous interroger sur la manière dont le GATEPAC, compris comme la seconde génération du mouvement moderne, s'inspire de l’architecture européenne pour ensuite s’en affranchir et participer pleinement aux réflexions internationales, mais aussi sur la façon dont les sous-groupes régionaux gèrent leurs identités pour participer aussi aux politiques nationales et régionales. L’action de chaque sous-groupe est fortement imbriquée dans les politiques régionales issues de la Seconde République.