Thèse soutenue

Simulation numérique et optimisation d'une hydrolienne à axe transverse avec contrôle actif de l'angle de calage

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Auteur / Autrice : Benoît Paillard
Direction : Jacques-André Astolfi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Océanographie physique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Brest

Résumé

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Cette thèse s’inscrit dans le contexte de la simulation d’efforts et d’écoulement dynamiques autour d’un profil en mouvement complexe dans un écoulement uniforme : la combinaison d’une rotation autour d’un axe distant et d’un tangage classique autour du quart de corde. Elle vise à mettre en place des méthodes de simulation simples de dimensionnement et de prédiction de performance d’une turbine Darrieus à contrôle actif de pas ; elle vise également à proposer une méthode de calcul permettant la simulation de l’écoulement et l’optimisation de ce type de turbine dont les pales ont leur calage qui varie cycliquement. Elle trouve son application dans l’étude et le développement des énergies marines renouvelables, et plus particulièrement des machine d’extraction d’énergie cinétique de courants de marée ou fluvial à axe transverse. L’objectif est de construire des outils de simulation permettant une étude approfondie des possibilités des systèmes à axe transverse avec variation cyclique active de pas. Pour répondre à cela deux stratégies de modélisation ont été suivies. D’une part l’adaptation du pas variable à une méthode énergétique couplée à différents modèles de prédiction des efforts instationnaires sur un profil; et d’autre part une simulation URANS avec maillage tournant/déformant pour prendre en compte cette variation de pas. La variation d’angle de calage a permis d’obtenir me augmentation de performance maximal de 52%. L’essai des différents modèles fluides disponibles a mis en évidence l’efficacité du modèle turbulent. Le modèle de transition, pourtant prometteur et semblant plus adapté aux cas d’application considérés, s’est révélé peu performant, mais aucune investigation supplémentaire n’a été effectuée. La comparaison avec l’expérience dans le cas turbulent avec modèle de turbulence kw - SST s’est révélée encourageante, notamment pour les rapports de vitesse périphériques opérationnels, autour de ʎ = 5. Pour les ʎ plus faibles les résultats sont en moyenne similaires mais le modèle peine à reproduire les variations aux fréquences naturelles du décrochage, dues aux lâchers tourbillonnaires. La continuité de cette étude réside d’une part dans l’étude d’autres lois de calage, et d’autre part dans l’application à un système concret pour pouvoir aboutir à des systèmes transverses plus efficace.