Thèse soutenue

La théorie standard des unions monétaires à l'épreuve de l'Histoire

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Auteur / Autrice : Manix Hédreville
Direction : Michel Aglietta
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 18/10/2010
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Christian Ghymers, Laurence Scialom
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Cyrille Hautcoeur, André Orléan

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’Histoire des unions monétaires est encore aujourd’hui un domaine assez inexploité par la science économique. Pourtant elle peut s’avérer riche d’enseignements. L’intérêt premier de cette thèse est de présenter une analyse historique et quantitative des phénomènes d’union monétaire depuis le XIXe siècle (5 expériences d’union monétaire sont ici étudiées : l’Union latine, l’union monétairescandinave, la zone franc-CFA, l’Union monétaire de la Caraïbe de l’Est et l’Union monétaire de la zone euro) permettant d’asseoir encore plus la pertinence de l’argument institutionnaliste selon lequel la théorie traditionnelle des Zones monétaires optimales ne serait satisfaisante ni sur le plan « positif » ni sur le plan « normatif ». Dès lors, la théorie orthodoxe doit être abandonnée au profit d’une conception de la monnaie comme institution souveraine. Cela commande une approche multidisciplinaire des unions monétaires, faisant la part belle aux outils conceptuels développés dans le cadre de l’Economie Politique Internationale. Partant de là, nous avons analysé les possibilités d’unions monétaires dans le monde, en particulier dans le MERCOSUR, en distinguant au niveau régional , du côté de l’ « offre de régime monétaire » comme du côté de la « demande de régime », les forces capables de porter (ou de faire obstacle) à l’accomplissement du projet d’union monétaire du MERCOSUR. Cela constitue le deuxième grand point d’intérêt de cette thèse.