Implantation et hydraulique monastiques : le cas de Cluny
Auteur / Autrice : | Gilles Rollier |
Direction : | Nicolas Reveyron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, histoire et civilisations des mondes anciens |
Date : | Soutenance le 30/03/2010 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre national de la recherche scientifique (France). Unité mixte de recherche (5648) |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Phalip |
Examinateurs / Examinatrices : Paul Benoit, Andreas Hartmann-Virnich |
Résumé
En 910, l’abbé Bernon et le duc d’Aquitaine, Guillaume le Pieux, implantent l’abbaye de Cluny, dans une vallée du Mâconnais, sur une terrasse alluviale formée à la confluence entre la Grosne et un de ses affluents. Cette situation offre des possibilités importantes d’utilisation des cours d’eau pour les divers besoins des moines. L’affluent, qui prendra dans le courant du Moyen Âge le nom évocateur de Médasson, est capté pour les fontaines du monastère et pour les réseaux d’assainissement où les latrines se trouvent mises en place. Les moulins, dont le moulin monastique, sont construits sur les bras dérivés de la Grosne.Par le choix d’un site placé en bordure de rivière, les fondateurs de Cluny pourraient avoir perpétué des traditions d’implantation qu’il est possible de percevoir dès la période carolingienne et qui seront par la suite suivies par les cisterciens.Dans l’environnement de ce site d’interfluve, les moines de Cluny vont progressivement développer un réseau hydraulique dont la complexité est liée à la fois aux besoins d’une communauté monastique importante, aux modifications successives des constructions monastiques et au respect des limites des territoires immunitaires de l’abbaye.