Etude des mécanismes moléculaires et cellulaires de l'engagement épidermique des cellules souches pluripotentes humaines
Auteur / Autrice : | Xavier Nissan |
Direction : | Marc Peschanski, Christine Baldeschi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire et moléculaire |
Date : | Soutenance le 03/05/2010 |
Etablissement(s) : | Evry-Val d'Essonne |
Ecole(s) doctorale(s) : | Des génomes aux organismes |
Jury : | Président / Présidente : Jeanine Tortajada |
Examinateurs / Examinatrices : Ludovic Vallier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lionel Larue, Michèle Martin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les cellules souches pluripotentes d’origines embryonnaires (cellules hES) ou induites à la pluripotence (cellules iPS) possèdent deux propriétés essentielles, l’autorenouvellement et la pluripotence. ces deux propriétés font de ces cellules une ressource biologique unique pour l’étude des mécanismes moléculaires et cellulaires impliqués dans le développement embryonnaire précoce. l’objectif de mes travaux a, dans un premier temps, été de mettre en place des modèles expérimentaux permettant l’engagement des cellules hES et iPS dans les deux principaux types cellulaires de l’épiderme : les kératinocytes et les mélanocytes. J’ai ainsi participé à l’élaboration de protocoles de différentiation permettant d’engager les cellules hES et iPS dans les lignages épithéliaux et mélanocytaires. Enfin sur la base de ces résultats, la dernière partie de ma thèse a eu pour but de comprendre le rôle des microarns dans le contrôle de ces mécanismes développementaux. L’ensemble de ces données démontre que les cellules souches pluripotentes représentent un modèle pertinent pour étudier les mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans le contrôle du développement embryonnaire humain. Nous avons ainsi démontré que la différenciation des cellules souches pluripotentes dans le lignage épidermique respectait la chronobiologie du développement et mis en évidence le rôle régulateur de deux microarns dont les fonctions n’avaient pas été identifiées, à ce jour, dans le développement embryonnaire humain.