Comparer les morphogenèses urbaines en Europe et aux Etats-Unis par la simulation à base d'agents : approches multi-niveaux et environnements de simulation spatiale
Auteur / Autrice : | Thomas Louail |
Direction : | Jean-Louis Giavitto, Denise Pumain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 07/12/2010 |
Etablissement(s) : | Evry-Val d'Essonne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et Ingénierie (Evry ; 2008-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Laterrasse |
Examinateurs / Examinatrices : Guillaume Hutzler, Amal El Fallah Seghrouchni | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Ruas, Frédéric Amblard, Alexis Drogoul |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La comparaison, à différents niveaux (systèmes de villes, villes, quartiers), de l'organisation spatiale et hiérarchique des systèmes urbains dans le monde fait apparaître des propriétés universelles (loi rang-taille, structure centre-périphérie des villes, etc.) mais également une grande variété de formes (répartition des populations, densités, prix, activités, etc.). Si les théories évolutionnaires urbaines et celles d'économie spatiale offrent des schémas explicatifs de cette émergence de formes, les modèles qui en sont issus se sont jusqu'à présent focalisé sur un seul niveau d'organisation spatiale, qu'il soitintra ou inter-urbain. Dans une optique d'aménagement durable, il est crucial de disposer de modèles permettant de raisonner sur les inter-dépendances qu'entretiennent ces niveaux d'organisation du peuplement. Cette thèse présenteune famille de modèles entités-centrés et d'outils dédiés à l'étude de cette problématique par la simulation à base d'agents. Ils s'inscrivent dans le projet Simpop et sont mis en oeuvre sur la comparaison des morphogenèses urbaines en Europe et aux Etats-Unis, sur la période 1800-2000. Ils incluent notamment le simulateur simpopNano, accompagné d'un environnement modulaire construit autour d’un SIG pour une exploitation systématique, intelligente et collective de modèles spatiaux. Ensemble, ils confortent l'idée que la seule différence des maillages des réseaux viaires des villes suffit à exprimer des répartitions spatiales plus diffuses sur les grilles américaines que sur les plans radioconcentriques européens. Ce modèle intra-urbain est ensuite articulé avec le modèle de systèmes de villes Simpop2 dans un modèle multi-niveaux.