Thèse soutenue

Contribution à la recherche de spécifications pour la gestion des variations géométriques au plus tôt dans le cycle de conception

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Auteur / Autrice : Renaud Costadoat
Direction : Luc Mathieu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie mécanique
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Cachan, Ecole normale supérieure
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire universitaire de recherche en production automatisée (Gif-sur-Yvette, Essonne1981-....)

Mots clés

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Résumé

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Les travaux présentés proposent une méthode appelée GeoSpecif. L’objectif de cette méthode est de proposer une assistance à la recherche de spécifications géométriques. Cette méthode doit, de plus, s’intégrer au cycle de conception. Ces travaux sur la spécification sont basés sur deux outils : le Torseur des Petits Déplacements, pour la simulation, le langage GeoSpelling, pour l’expression de la spécification. Le produit est modélisé par deux vues, une première géométrique (correspondant aux pièces) et une seconde architecturale (correspondant à l’assemblage). La méthode peut être décomposée en plusieurs étapes : éprouver le mécanisme nominal afin de vérifier la robustesse de la conception, générer une architecture avec défauts afin de trouver des solutions pour gérer les mécanismes hyperstatiques, mettre en place une spécification, sur les éléments influents, exprimée dans le langage GeoSpelling. Un mécanisme industriel a servi d’application à ces résultats, il s’agit d’un manchon d’hélicoptère Eurocopter®. La méthode permet ainsi de passer d’une simulation des variations géométriques des pièces grâce à l’outil Torseur des Petits Déplacements à une spécification exprimée dans le langage GeoSpelling. Elle peut être appliquée sur toute sorte de mécanisme hyperstatique, sans changer son comportement, grâce à l’introduction des interfaces à l’issue de la définition de la séquence de mise en position. Elle propose une assistance au concepteur à toutes les étapes de la conception. La spécification qui résulte de la simulation est, grâce à cette méthode, plus proche du besoin fonctionnel des pièces.