Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Jean Macher
Direction : Renaud Parentani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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La prédiction, dans la théorie de l’inflation cosmologique, de l’invariance d’échelle du spectre primordial des fluctuations de métrique et la prédiction par Hawking que les trous noirs émettent un rayonnement stationnaire et thermique, sont les deux résultats majeurs dela théorie des champs en espace courbe. A cause du décalage exponentiel vers le rouge subi par les modes dans les deux cas, dû respectivement à l’expansion cosmique et au potentiel gravitationnel du trou noir, ces résultats découlent d’une extrapolation d’un formalisme semi-classique à des échelles de longueur inférieures à la longueur de Planck, où la nature quantique elle-même devrait jouer un rôle. Dans ce travail, les effets de gravité sont pris en compte de manière effective dans le cadre de la théorie des champs en espace courbe par une modification de la relation de dispersion des champs aux courtes distances. Une telle modification brise explicitement l’invariance de Lorenz locale. Les corrections aux prédictions standard induites par la dispersion sont obtenues, pour l’inflation d’abord, puis pour les trous noirs. Dans ce dernier cas, la nécessité de comprendre l’influence de la dispersion est aussi fortement liée à la possibilité de réaliser expérimentalement des analogues de trous noirs en matière condensée, possédant un horizon pour des ondes acoustiques. Des prédictions détaillées pour les futures expériences dans des condensats de Bose-Einstein sont présentées.