L'environnement olfactif : de la perception à la gêne : le cas d'un site industriel
Auteur / Autrice : | Marjorie Pierrette |
Direction : | Annie Moch |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 19/06/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Liliane Rioux |
Examinateurs / Examinatrices : Annie Moch, Liliane Rioux, Isabelle Roussel, Karine Weiss, Gérard Thibaut | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Roussel, Karine Weiss |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Face à une industrialisation grandissante, les pouvoirs publics s’attèlent à réglementer de façon drastique les conditions de production industrielle afin que le bien être des citoyens soit respecté. Cependant, la persistance des plaintes laisse à penser que la réglementation ne répond pas toujours aux attentes de la population en matière de confort et de qualité de vie. Cette thèse se propose de cerner les différents facteurs en lien avec le niveau de gêne olfactive estimé par les riverains d’un site industriel odorant et d’évaluer leur importance dans la prédiction de la gêne. Pour ce faire, cent quatre-vingt trois riverains ont répondu à un questionnaire portant sur leur cadre de vie, les différentes nuisances présentes sur leur lieu d’habitation, ainsi que l’usine et ses odeurs. Les résultats montrent un lien entre le niveau de gêne olfactive, les caractéristiques des odeurs et certains facteurs individuels et contextuels. De plus, le calcul de régression appliqué aux différentes variables révèle l’importance de l’intensité perçue des odeurs, de leur imprévisibilité ou de la dangerosité perçues auxquelles nous devons ajouter la sensibilité olfactive de chacun dans la prédiction du niveau de gêne olfactive. Ces résultats soulignent la nécessité de mesures objectives mais aussi subjectives pour comprendre l’interaction de l’homme avec son cadre de vie.