Thèse soutenue

Nouveaux mécanismes moléculaires impliqués dans la pathophysiologie du syndrome néphrotique

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Auteur / Autrice : Julien Ratelade
Direction : Corinne Antignac
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire et moléculaire
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Paris 5

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Chez l'homme, des mutations des gènes podocytaires WT1 et NPHS2 sont à l'origine de syndromes néphrétiques et perturbent ces interactions pour aboutir à des lésions de sclérose glomérulaire. Pour identifier de nouveaux mécanismes moléculaires impliqués dans ces processus pathologiques, plusieurs modèles murins ont été utilisés. Le premier est un modèle d'invalidation constitutive du gène Nphs2, codant la podocine, une protéine majeure du diaphragme de fente. Les animaux développent un syndrome néphrétique dont la progression est modulée par le fonds génétique et par l'environnement maternel. Par la technique de cartographie de QTL, deux régions sur les chomosomes 3 et 7 ont été associées avec la sévérité de la maladie. Nous proposons également le gène Cyr61 comme modificateur de la maladie rénale. Nous avons également réalisé un modèle murin comportant une mutation hétérozygote de Wtl, qui code un facteur de transcription majeur du podocyte. Le gène Scel, codant la scielline, est sous-exprimé dans les souris mutantes, est exprimé dans le podocyte et est une cible directe de WT1. La sous-expression de Sulfl, codant pour une endosulfatase, est susceptible de modifier l'activité de facteurs de croissance dans le glomérule et de favoriser la sclérose glomérulaire. Sulfl est également une cible directe de WT1 au sein des podocytes. Enfin, Cyp26al est surexprimé dans les podocytes et pourrait être impliqué dans un processus de dédifférenciation de ces cellules.