Développement d'une analyse céphalométrique fœtale pour le dépistage prénatal des malforations de la face et l'étude de la croissance craniofaciale

Development of fetal cephalometry to the prenatal diagnosis of facial malformation and to study the craniofacial growth

• Auteur / Autrice : Guillaume Captier
• Direction : Jean-Pierre Daurès
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Information, structures, systèmes. Biostatistiques
• Date : Soutenance en 2009
• Etablissement(s) : Montpellier 1
• Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Montpellier I. Faculté de médecine (1896-2014)

Mots clés

Mots clés contrôlés

Malformations crâniofaciales

Biométrie

Développement foetal

Malformations du crâne

Biométrie embryonnaire humaine

Malformations foetales -- Diagnostic

Résumé

Les rétrognathies avec ou sans séquence de Pierre Robin sont des malformations rares de la face associant une sysmorphie faciale et des troubles fonctionnels. Le diagnostic prénatal reste difficile malgré le développement de l'échographie. La céphalométrie radiologique est l'outil de référence pour le diagnostic des dysmorphies faciales et l'étude de la croissance. Pour être appliquée au prénatal elle doit être adaptée à l'échographie et tenir compte de la croissance fœtale de la face. Notre étude a consisté à modéliser la croissance fœtale des trois composantes fonctionnelles du développement craniofacial : base du crâne, massif facial et cavité nasale, mandibule et cavité orale. Le travail anatomique a étudié la croissance et les rapports maxillo-mandibulaires dans le plan sagittal chez 18 fœtus répartis sur la période fœtale. La partie préchordale de la base du crâne et le massif facial ont une vitesse de croissance constante alors que la croissance verticale de la cavité orale s'accélère à la fin du troisième trimestre. Le décalage maxillo-mandibulaire tend à augmenter pour être de 7° en fin de troisième trimestre. Les principaux repères anatomiques de la céphalométrie sont retrouvés sur la coupe sagittale de l'échographie morphologique. Le décalage maxillo-mandibulaire échographique était de 8° en moyenne (n=52). A partir de nos données nous proposons une étude clinique pour valider la céphalométrie échographique fœtale et la comparer avec les données fonctionnelles postnatales. Nous pensons que notre modèle fonctionnel permettra de mieux articuler les différentes explications de la croissance faciale et de comprendre le rôle de la fonction sur la morphologie faciale