Mise en fonction immédiate implantaire chez l'édenté partiel postérieur mandibulaire : étude clinique prospective
Auteur / Autrice : | Patrice Margossian |
Direction : | Christian Jorgensen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chirurgie dentaire |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Montpellier 1 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université Montpellier 1. Faculté d'odontologie |
Résumé
Cette étude a pour objectif d'évaluer le succès implantaire à 2 ans de protocoles de mise en fonction immédiate chez l'édenté partiel postérieur mandibulaire. Des patients partiellement édentés sont recrutés et randomisés en 3 groupes : groupe A (40 patients : mise en fonction immédiate non occlusale), groupe B (40 patients : mise en fonction immédiate occlusale), groupe C (37 patients : mise en fonction différée). Pour être inclus dans cette étude les implants doivent avoir un excellent niveau de stabilité primaire et seront contrôlés radiologiquement sur toute la durée de l'étude. Les implants des groupes A et B sont équipés le jour de la chirurgie de piliers définitifs et d'une prothèse transitoire scellée. Cette prothèse est mise en totale sous-occlusion pour le groupe A et en occlusion pour le groupe B. Les implants du groupe C sont restaurés après une période de cicatrisation conventionnelle de 4 mois. Cette étude a permis la réalisation de mise en fonction immédiate de 209 implants sur 80 patients. Après 2 années d'observation, le taux de succès est de 93,3% pour le groupe en occlusion et de 100% pour le groupe en sous-occlusion. La mise en fonction immédiate non-occlusale chez l'édenté partiel mandibulaire offre donc des taux de succès comparables à ceux de la mise en fonction différée.