Thèse soutenue

Tombes, défunts et société. : l'apport des épitaphes de Cilicie Trachée (Isaurie) du IVè siècle av. J.-C. au VIè siècle ap. J.-C.

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Auteur / Autrice : Emmanuelle Madeleine Françoise Goussé
Direction : Annie Sartre-Fauriat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire ancienne
Date : Soutenance le 27/11/2009
Etablissement(s) : Artois
Ecole(s) doctorale(s) : ED Sciences de l'Homme et de la Société (n°473)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Catherine Saliou
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Abadie-Reynal, Mustafa Hamdi Sayar

Mots clés

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Résumé

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La Cilicie Trachée demeure, malgré la multiplication des études récentes, une région méconnue. Les inscriptions funéraires nous permettent d’étudier les données relatives aux tombes, aux défunts, à leur croyance, à leur rapport à la mort, à la famille ou encore à la société. La documentation traitée comprend l’ensemble des épitaphes grecques et latines connues, soit plus de 1200, du IVe av. J.-C. au VIe ap. J.-C.. Si les épitaphes de l’époque hellénistique sont rares, nombreuses sont celles postérieures au IIe ap. J.-C. et plus encore au IVe ap. J.-C.. C’est d’ailleurs à cette période que leur contenu se modifie de façon significative : les inscriptions sont moins longues et les renseignements fournis sont bien souvent en relation avec le propriétaire de la tombe, son métier et ses croyances. Auparavant, les épitaphes mentionnent plus volontiers les rapports familiaux, les constructeurs, les dispositions juridiques et religieuses permettant de règlementer l’accès à la tombe… Cette étude s’intéresse donc à l’ensemble des informations contenues dans les épitaphes (à l’exception notable de l’aspect linguistique) en tenant compte des persistances, des évolutions et des changements d’un point de vue temporel, mais aussi géographique, local et régional. Les influences extérieures, grecques, latines ou encore chrétiennes dans les épitaphes ainsi que la conservation d’un substrat culturel local sont également prises en compte.