Thèse soutenue

Structuration de modèles orientés métiers pour les systèmes embarqués : composants de modélisation et métamodélisation exécutable comme support des méthodologies de développement des systèmes embarqués

FR
Auteur / Autrice : François Mekerke
Direction : François Terrier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Télécom Bretagne
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : École nationale supérieure des ingénieurs des études et techniques d'armement (1971-2010)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Depuis la fin des années 90, avec l'avènement du langage UML, la modélisation des systèmes à logiciel prépondérant s'est développé de manière conséquente. Les capacités mises en avant par cette mouvance sont en effet très intéressantes, avec une formalisation de la sémantique via les métamodèles et une concision de la syntaxe via une représentation graphique. Par ailleurs, la proximité des concepts objet manipulés dans UML avec ceux implantés dans des langages de programmation comme Java ou C# fait de ce langage un excellent facilitateur syntaxique, et permet la génération automatique de code à partir de la représentation graphique d'une structure de données et des interactions auxquelles elles donnent lieu. Au-delà, les techniques de transformation de modèles permettent la manipulation des modèles, pour les passer d'un formalisme à un autre ou les fusionner. Ceci s'insère dans la démarche MDA de construction de modèles d'implantation par fusion de modèles aux préoccupations différentes, orientés business d'un côté, orientés plateforme technologique de l'autre. A chaque mutation technologique, seuls les modèles orientés plateforme sont à reprendre, tandis que les modèles business restent inchangés. Une transformation peut ensuite opérer le basculement du modèle business d'une technologie vers l'autre. Dans le cadre de l'ingénierie système, nous faisons le constat que la complexité inhérente au développement des grands systèmes induit une problématique autre. Le grand nombre d'intervenants, qui gère chacun des problèmes techniques spécifiques, entraîne l'utilisation de nombreux formalismes, dont il faut ensuite pouvoir maîtriser les interactions. Plus que l'établissement de formalismes adaptés, ou de transformations adaptées, c'est l'organisation des relations entre formalismes qui est ici étudiée. Nous montrons que l'espace de modélisation bénéficie d'être découpé en "composants de modélisation" autour des besoins métier. Certains formalismes, liés aux domaines métier ou aux capacités d'analyse, sont privatisés et donc rendus invisibles, tandis que d'autres sont mis en avant aux interfaces, pour permettre aux composants d'interagir. En combinant ce principe de découpage avec les capacités actuels de modélisation, il nous devient possible de structurer et hiérarchiser les échanges entre acteurs du développement. Dans ce cadre, les métamodèles eux-mêmes se voient adjoindre des capacités d'exécutabilité, afin de supporter les aspects méthodologiques qui leur sont propres, et de devenir ainsi des entités organisationnelles de premier plan.