Synthèse d'analogues de la Télomestatine, stabilisants de G-quadruplexes et potentiellement inhibiteurs de la télomérase
Auteur / Autrice : | Myriam Rouchon Dagois |
Direction : | Marie-Paule Teulade-Fichou, David Grierson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les télomères sont des brins d’ADN situés aux extrémités des chromosomes et de séquences riches en guanines. A chaque division cellulaire, ils perdent des parties de leurs séquences jusqu’à une taille limite entrainant la mort cellulaire. Dans le cas des cellules cancéreuses, il existe une enzyme suractivée, la télomérase, capable de recréer les séquences télomériques perdues. Ainsi, les télomères n’atteignent pas leur taille limite et les cellules deviennent immortelles. Afin d’inhiber indirectement l’activité de la télomérase, il est possible de structurer l’ADN télomérique en un G-quadruplexe grâce aux guanines présentes dans la séquence, par la présence de ligands. Parmi ces ligands de quadruplexe, le plus puissant est la télomestatine : la synthèse totale de cette molécule naturelle comporte plus de trente étapes. La difficulté vient de la formation des divers oxazoles qui la constituent. Notre stratégie consiste à préparer des analogues de la télomestatine afin d’évaluer leur activité biologique. Après différentes études préliminaires, il a été pensé de synthétiser des oligopyridyloxazoles par arylation directe. De plus, afin de macrocycliser l’hepta-aryle possédant deux oxazoles à ses extrémités, des études de dimérisation ont été étudiées. Parmi les composés synthétisés, l’hepta-aryle présente des propriétés intéressantes. Afin de les comprendre, des études physico-chimiques ont été réalisées : titrations fluorimétriques, FID, dichroïsme circulaire. En collaboration avec l’équipe de Jean-Louis Mergny (Muséum National d’Histoires Naturelles), des tests de FRET-melting et de déplacement de la protéine POT1 ont également été étudiés.