La question du souffle dans les arts plastiques : à partir d'une pratique de la photographie
Auteur / Autrice : | Seon-Hye Jeong |
Direction : | Éliane Chiron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts et sciences de l'art |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La question du souffle dans les arts plastiques croise celle de la vie dans l'art : Les orchidées de Kim Jeong Hee s'échappent hors du papier ; Dennis Oppenheim apportait son propre souffle dans ses performances, tout comme Vito Acconci, avant de créer des oeuvres d'art public, vibrant elles-mêmes du souffle de leurs visiteurs. A partir de souvenirs d'enfance en Corée qui nourrissent notre pratique, et d'un souffle manqué, nous engageons notre énergie dans des photographies-performances : comment visualiser le souffle d'une voix, ou le poème d'un souffle écrit par un éventail ? Le souffle s'échappe, il est toujours en train de s'echapper. Les manques de l'oeuvre appellent à saisir ce souffle. Le manque appelé des " 50 dessins pour assassiner fa magie ,,1 anime un corps du souffle dont la trace insaisissable sur le papier reste inachevée : l'ellipse des vides sur le papier, attend l'ellipse que génère la trace du geste poursuivi dans l'espace, du geste non arrêté, qui se prolonge par une danse. Nous mettrons alors en évidence des oeuvres d'air, chez Bruce Nauman, un corps du souffle, une danse. Une transe s'engage, que nous poursuivrons de l'autre cote du rideau obturateur, par l'organisation des concerts et danses du " S ouffle de la Corée ".