Les méthodologies de notation souveraine
Auteur / Autrice : | Norbert Gaillard |
Direction : | Marc Flandreau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Paris, Institut d'études politiques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse étudie les méthodologies de notation souveraine de 1918 à nos jours. Elle est divisée en sept chapitres. Le chapitre 1 présente l'évolution de l'industrie du rating et souligne sa structure oligopolistique. Le chapitre 2montre que la notation souveraine a été particulièrement active au cours des années 1920-30 et depuis les années 1980. Le chapitre 3 passe en revue les définitions et les différents types de ratings. Le chapitre 4 est la première étude portant sur les ratings souverains de l'entre-deux-guerres. Il compare plus spécifiquement les ratings de Moody's pourles périodes 1918-1939 et 1986-2006. Le chapitre 5 compare les ratings souverains de Fitch, Moody's, Poor's et Standard Statistics durant l'entre-deux-guerres. L'objectif de cette analyse est de mesurer la qualité des notes attribuées parles quatre agences en se fondant sur leur capacité à anticiper les défauts. Le chapitre 6 éclaire le récent débat surla procyclicité supposée des règles prudentielles de Bâle II en mesurant l'impact immédiat des deux premières réglementations financières incorporant les ratings des agences de notation sur les rendements des obligationsdomestiques et étrangères cotées à la bourse de New York. Le chapitre 7 analyse les intéractions entre les rendements EMBIG de J. P. Morgan et les ratings souverains de Fitch, Moody's et S&P's pour la période décembre 1993-février 2007afin de démontrer que la prétendue procyclicité des ratings n'est pas avérée.