La logique de Clauberg et sa théorie cartésienne de la connaissance
Auteur / Autrice : | Guillaume Coqui |
Direction : | Pierre Guenancia, Maria Emanuela Scribano |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Dijon en cotutelle avec Università degli Studi di Siena |
Jury : | Président / Présidente : Jacqueline Lagrée |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Guenancia, Maria Emanuela Scribano, Jean-Luc Marion | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacqueline Lagrée |
Mots clés
Résumé
Cette thèse de doctorat tente d'évaluer Johannes Clauberg (1622-1665)du double point de vue de sa contribution à la construction du cartésianisme historique et de sa fidélité à la philosophie de Descartes. Ainsi, elle étudie une double déformation: celle deClauberg, à travers les éditions successives de ses ouvrages (en particulier l'Ontosophia), par Descartes, et celle de Descartes par Clauberg, par ses commentaires. Se concentrant sur la Logica Vetuset Nova de Clauberg, qui a été largement reçue comme la première logique «cartésienne», ce travail tente de montrer comment la réception de la philosophie nouvelle cartésienne par Clauberg, tout en profitant de l'occasion cartésienne pour rejeter le formalisme logique, estdominée par des structures héritées de la scolastique, telles que la compréhension de la représentation comme similitudo et l'organisation porphyrienne en genre et espèces à la fois de l'être et de la connaissance. L'enquête, qui couvre l'ontologie, la logique et la théorie du langage de Clauberg, suggère in fine que ces différents éléments contribuent à l'édification du mythe de l'idéalisme cartésien