Thèse soutenue

Le lyrisme de Edoardo Sanguineti : première période 1951-1968

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Valérie Thévenon
Direction : Jean-Charles Vegliante
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études italiennes
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

À l’aube des années cinquante, le poète néo-avant-gardiste italien Edoardo Sanguineti (1930) a le projet de devenir le père d’une nouvelle forme du genre lyrique. En s’inspirant des innovations du début du vingtième siècle, d’une part la nouvelle mimesis opérée en peinture et en musique (dont les pionniers sont Kandinsky et Schönberg) et d’autre part, les travaux des formalistes russes, notamment la littérarité (Jakobson), Edoardo Sanguineti crée une nouvelle vision du monde dans le domaine littéraire. Sa première œuvre, Laborintus (1956), est le noyau générateur d’une constellation d’œuvres versifiées, prosastiques et dramaturgiques composées jusqu’en 1968 (Erotopaegnia, K. , Purgatorio de l’Inferno, Passaggio, Capriccio italiano, Traumdeutung, T. A. T. , Protocolli, Il giuoco dell’oca). Cette première œuvre contient en puissance ces trois modes de communication qui vont ensuite exploser, telle l’image du Big Bang originel, formant un cosmos autour d’elle. Notre étude, qui est essentiellement linguistique et poétique, propose d’aborder ces œuvres d’un point de vue diachronique et synchronique. C’est ainsi que nous pouvons définir la technique et le caractère très intimiste du lyrisme sanguinetien. L’autobiographisme est lié à la naissance physique des enfants de l’auteur et de sa femme et à la naissance des sujets-sons qui se manifestent dans un nouvel espace onirique, le teatro della mente (théâtre de l’intellect).