Thèse soutenue

Kierkegaard et la décision

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Auteur / Autrice : Jean Morel
Direction : Hélène Politis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Résumé

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Qu'en est-il de ce pouvoir de dire ou bien/ou bien ? Autour du motif de la décision se déploie une réflexion philosophique d’ordre éthico-religieux essentiellement consacrée à l'œuvre de Kierkegaard qui - répond à une exigence : repenser la question tombée dans l'oubli : l'Individu. La non-pbilosopbie de Kierkegaard répond à cette urgence d’ordre éthique : retrouver la catégorie oubliée Den Enkelte mais ne vaut que dans la reprise de cette injonction : penser le singulier dans le sérieux de la décision et non, de manière traditionnelle, dans la vita contemplativa. Que n'a-t-on pas "fait" au nom de la seule pensée démoniaque ? - donne lieu à une confrontation avec Schelling et Heidegger. Autant pour l'un que pour l'autre, c'est essentiellement autour de cet impensé fondamental : la praxis humaine que se joue l'enjeu de ce débat. Notre tâche est de revenis du "Système" revisité, la dénégation de l'éthique kirkegaardienne par Heidegger. Pour cela. Hannah Arrendt ouvre la voie. - retrouve l'impensé de la temporalité humaine dans son surgissement événementiel. Une telle réflexion éthico-religieuse est ontologique. Elle est recherche de soi. Pseudonymie et autonymie sont les deux aspects paradoxaux de cette recherche d'une singuli_re/ universelle ipséité. - implique une "m"thode" qui s'est imposée à nous plutôt que nous l'avons choisie : une "phénoménologie de l'agir" dont le "principe des principes" es est la décision.