Thèse soutenue

Étude des effets de l'activation de l'AMPK sur la voie de signalisation de l'insuline dans le myocarde

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Auteur / Autrice : Coralie Segalen
Direction : Emmanuel Van Obberghen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes)

Mots clés

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Résumé

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Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des patients diabétiques et le diabète est largement reconnu comme un facteur de risque de l'insuffisance cardiaque. Les altérations du métabolisme des myocytes cardiaques, observées avec le développement du diabète, seraient, pour une large part, la conséquence de défauts de signalisations cellulaires, dont celles associées à l'insuline, ainsi que des changements de l'orientation des voies métaboliques dans la cellule et de l'expression de gènes clés du métabolisme. Dans ce contexte, nous nous sommes intéressés à l’AMPK qui est décrite comme un senseur métabolique majeur permettant l'ajustement précis des besoins et des disponibilités énergétiques cellulaires. Le but de notre étude a été de déterminer la ou les interaction(s) spécifique(s) de l'AMPK avec la voie de signalisation de l'insuline dans le myocarde. Tout d'abord, dans le cœur de rat in vivo, nous avons démontré que l'AMPK, activée par l'AICAR ou la metformine, potentialise la réponse à l'insuline au niveau de PKB et sur ses cibles en aval. Ensuite, nous avons étudié, sur des cardiomyocytes ventriculaires isolés de rat adulte, les effets de l’activation de l’AMPK sur la captation de glucose induite par l’insuline. L'AMPK potentialise la signalisation de l'insuline en aval de PKB dans les cardiomyocytes isolés en accord avec nos résultats in vivo. Cependant, l'AICAR, indépendamment de l'activation de l'AMPK, inhibe la captation de glucose basale et celle induite par l'insuline dans les cardiomyocytes isolés en diminuant le pH intracellulaire via l'inhibition de l'échangeur Na+/H+ NHE1.