Etude de la pollution particulaire d'une chaîne laser de puissance
Auteur / Autrice : | Stéphanie Palmier |
Direction : | Laurent Servant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences chimiques. Chimie - Physique |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail porte sur l’étude de la pollution particulaire déposée sur un composant optique d’une chaîne laser de puissance telle que la Ligne d’Intégration Laser (LIL), le prototype du Laser MégaJoule. Le passage du faisceau laser peut provoquer la dégradation prématurée des composants optiques et conduire, au cours des tirs laser successifs, à leur destruction. L’objectif de cette thèse est de de��terminer l’influence de la pollution particulaire dans le processus d’endommagement des optiques sous un rayonnement laser intense. Pour cela, nous avons mis en œuvre deux types d’approches : l’une consacrée à l’e��tude des particules recueillies dans la LIL et l’autre reposant sur des particules « modèles ». La première a permis de caractériser la pollution particulaire et d’analyser son influence sur l’état de surface des optiques soumis à un flux laser comparable à celui de la LIL. L’irradiation laser d’un échantillon d’optique en silice pollué entraîne une élimination des particules qui peut s’accompagner d’une modification de l’état de surface. La deuxième approche, basée sur la confrontation entre les résultats expérimentaux et théoriques, a permis de montrer que selon l’emplacement des particules par rapport au sens de propagation du faisceau laser, la modification de surface observée provient d’une densification ou d’une ablation de la silice. Dans les deux cas, la silice est stable sous une succession de tirs. Ce travail démontre que dans les conditions de fonctionnement de la LIL, la pollution particulaire en surface des composants optiques est limitée par un phénomène de « nettoyage » par irradiation laser et surtout ne conduit pas à la destruction des optiques.