Thèse soutenue

Les immigrés Dominiquais dans les quartiers d'habitat précaire de Pointe-à-Pitre

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Auteur / Autrice : Raymond Hédreville
Direction : Jean-Luc Bonniol
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance en 2008
Etablissement(s) : Antilles-Guyane

Mots clés

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Résumé

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LES IMMIGRES DOMINIQUAIS DANS LES QUARTIERS D'HABITAT PRECAIRE DE POINTE-A-PITRE. La Guadeloupe, est devenue durant ces dernières années terre d'immigration du fait de "effet « vitrine» généré par la nouvelle aisance d'une société départementale française. L'île voisine de la Dominique subit de plein fouet cet effet vitrine, et bon nombre de ses ressortissants choisissent d'aller vivre en terre française. Nous avons choisi de travailler dans les milieux d'habitat précaire de Pointe-à-Pitre, précisémment dans le quartier de Sonis qui apparaît comme une sorte de miroirs aux alouettes, d'eldorado guadeloupéen qui attire les Dominiquais en Guadeloupe. . . A sonis comme partout en Guadeloupe, la migration dominiquaise a généré l'apparition d'un sentiment xénophobe à l'égard des nouveaux arrivants, avec pour conséquences, des crises identitaires, des conflits d'appartenances et des problèmes de désinsertion sociale. Au delà de la diversité des parcours, des individus, les réalités de "l'intégration des Dominiquais " dans la société guadeloupéenne notamment en matière d'assimilation culturelle sont incontestables, particulièrement pour les enfants de Dominiquais socialisés en Guadeloupe. Les convergences culturelles et l'intégration sociales sont perceptibles à travers l'école, la promotion sociale, le rapprochement des taux de fécondité, les mariages mixtes, une sociabilité "mélangée" comme dans le sport et, enfin la déperdition des langues et même parfois les religions d'origine. La population dominiquaise semble bien intégrée dans la société guadeloupéenne, mais en dépit des politiques mises en place, Il reste encore beacoup à faire