Contrôle biologique des nématodes parasites de la chèvre par le champignon nématophage "Duddingtonia fagran" : influence sur la biodiversité
Auteur / Autrice : | Carine Paraud |
Direction : | Christophe Chartier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie. Biologie des organismes, populations, interactions |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie chimique, biologique et géologique (Poitiers2000-2008) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Poitiers. UFR des sciences fondamentales et appliquées |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La forte prévalence des nématodes résistants dans les élevages caprins oblige à envisager des méthodes de contrôle non chimiques telles que le contrôle biologique par le champignon nématophage, Duddingtonia flagrans. Dans la première partie de notre travail, son activité a été évaluée contre les principaux strongles des caprins. La distribution, par voie orale, de 5105 chlamydospores/kg/jour a réduit de plus de 80 % le nombre de larves des strongles digestifs. Aucune activité sur les larves du strongle pulmonaire, Muellerius capillaris, n'a été observée. Lors d'une administration contrôlée, aucune relation entre la dose de spores et la réduction de développement larvaire n'a été obtenue, contrairement à ce qui a été observé lors d'une distribution à l'auge : la dose minimale de 5105 spores/kg doit être utilisée en élevage. La cinétique d'excrétion des spores permet de conclure qu'une distribution quotidienne est nécessaire. Ce schéma a été évalué sur un groupe de chevrettes. La dose de 5105 spores/kg/jour conduit à une réduction du nombre de larves en coproculture mais une dose double est nécessaire pour améliorer les paramètres parasitologiques et zootechniques. Dans une seconde partie, des effets défavorables de la présence des spores dans les fèces ont été recherchés. La présence de spores n'affecte ni la dégradation des matières fécales ni les populations de nématodes libres du sol. Aucune activité sélective majeure de D. Flagrans n'a été constatée vis-à-vis des trois strongles majeurs des caprins. Ces résultats montrent l'intérêt du contrôle biologique dans le cadre de la lutte intégrée contre les nématodes chez les caprins