Thèse soutenue

Étude de nouvelles cibles moléculaires de cancer bronchopulmonaire non à petites cellules pharmacomodulées par des substances originales naturelles et synthétiques

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Auteur / Autrice : Dimitri Moreau
Direction : Christos Roussakis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pharmacie. Cancérologie pré-clinique
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie biologie (Nantes....-2008)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Nantes Université. Pôle SantéUFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques (Nantes)

Résumé

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Maladie encore rare au début du 20ème siècle, le cancer du poumon est à l’origine de plus de 6 % des décès en France actuellement. Il occupe le premier rang des décès par cancer alors que la France est considérée comme un pays à risque moyen parmi les pays occidentaux. La découverte de nouveaux traitements anticancéreux toujours plus efficaces et spécifiques, est donc aujourd’hui primordiale. La validation de la capacité d’une molécule à pouvoir inhiber la prolifération cancéreuse, passe par plusieurs étapes de tests commençant par la mise en évidence d’une activité au niveau cellulaire. Une des stratégies utilisées pour la découverte de nouveaux composés antiprolifératifs, passe par une investigation du potentiel bioactif d’un grand nombre de composés chimiques (le screening) sur lignées cellulaires cancéreuses, ici NSCLC-N6 et A549. Ces composés peuvent avoir des origines diverses allant du milieu naturel à la chimie de synthèse. Nous avons étudiés ici différentes molécules : Des extraits d’origine naturelle produits par des microalgues. 10 espèces différentes issues de 7 classes phylogénétiques ont été étudiées. Les résultats des premiers tests d’activité ont permis de sélectionner plusieurs extraits pour mener une étude chimique approfondie visant à isoler et identifier les principes actifs (Moreau et al. , 2006). Une triazine brevetée par le laboratoire issue de la chimie de synthèse (A190). Comme nous l’avons dit la spécificité des nouveaux traitements est prioritaire, c’est pourquoi les recherches menées ici visent à décrire les mécanismes génomiques impliqués dans l’arrêt de la prolifération des cellules cancéreuses. La mise en évidence de l’action d’une molécule au niveau génomique passe par l’étude du transcriptome et/ou du protéome. C’est ainsi qu’au cours de différents travaux au sein du laboratoire deux cibles particulières ont pu être identifiées par RF-Differential display : le gène HEF1 et l’ARN non traduit B2 codé par une région intronique d’HEF1. Au cours de cette thèse nous avons suivi l’implication de la molécule A190 dans la modulation de ces gènes et nous avons tenter de comprendre leurs implications au niveau du cycle cellulaire (Moreau et al. , 2006 (soumis)). Le potentiel antitumorale de la molécule A190 a enfin été étudié au cours d’une expérimentation sur modèle animal et s’est révélé très probant.