Thèse soutenue

Etude des effets de l'insulinorésistance et des traitements pharmacologiques sur l'absorption intestinale et le transport inverse du cholestérol chez le chien

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Auteur / Autrice : François Briand
Direction : Khadija OuguerramPatrick Nguyen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Nutrition et métabolisme
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie biologie (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Nantes Université. Pôle SantéUFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le chien a été utilisé en tant que modèle animal pour étudier les effets de l'insulinorésistance et des traitements pharmacologiques (atorvastatine et rosiglitazone) sur l'absorption intestinale et le transport inverse du cholestérol (TIC), deux cibles thérapeutiques potentielles pour prévenir les maladies cardiovasculaires. Le pourcentage d'absorption intestinale du cholestérol a été mesuré en utilisant la méthode de Zilversmit. Chez le chien sain, l'atorvastatine induit un pourcentage d'absorption du cholestérol augmenté. En revanche, l’absorption intestinale du cholestérol est réduite en situation d’insulinorésistance. La re-sécrétion du cholestérol libre dans les chylomicrons est également diminuée en phase postprandiale. Malgré une moindre absorption du cholestérol, le chien insulinorésistant se caractérise par une hyperlipidémie, tant à jeun qu’en période postprandiale, avec une augmentation de la teneur en ester de cholestérol dans les chylomicrons. Cette hyperlipidémie peut être corrigée par la rosiglitazone qui restaure la sensibilité à l’insuline. Chez le chien insulinorésistant, les études cinétiques de l’apolipoprotéine (apo) A-I et des esters de cholestérol des HDL ont montré une altération du TIC, notamment à travers une baisse de la capture sélective des esters de cholestérol des HDL. Au contraire, l’atorvastatine stimulerait le TIC chez le chien sain, via un enrichissement des HDL en apo E qui favoriserait la liaison de ces particules à leur récepteur hépatique. Comme chez l’homme, l’insulinorésistance induit chez le chien une diminution de l’absorption intestinale du cholestérol, une hyperlipidémie (augmentation des acides gras libres, des triglycérides et de la teneur en esters de cholestérol dans les chylomicrons) et une altération du TIC (baisse de la capture sélective des esters de cholestérol des HDL). L’ensemble de ces travaux confirme l’intérêt du chien pour l’étude du syndrome d’insulinorésistance et le développement de traitements pharmacologiques.