Droit, éthique et médecine de substitution
Auteur / Autrice : | Morgane Couapel |
Direction : | Georges Fauré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Mots clés
Résumé
La médecine de substitution englobe les techniques fondées sur le traitement de l’homme par les éléments et produits du corps humain d’autrui. Cela concerne les greffes d’organes, de tissus et de cellules, l’assistance médicale à la procréation et le clonage. Le droit est nécessaire pour l’encadrer, mais il ne suffit pas à en obtenir une étude complète. Une approche pluridisciplinaire s’impose. La législation adoptée, révisée avec cinq années de retard, contribue à garantir le respect des principes de justice, de sécurité et de qualité dans l’utilisation du corps humain. Cette approche juridique nationale doit se conjuguer avec une approche supranationale et extra-législative, notamment éthique, religieuse et sociétale. Il est possible de manipuler le corps humain dans l’intérêt d’une tierce personne. Mais, il faut garantir le respect et la protection des personnes, tout en autorisant la réalisation de thérapeutiques salvatrices.