Rôle des variations de la capsule dans la virulence de "Neisseria Meningitidis"
Auteur / Autrice : | Marcelo Lancellotti |
Direction : | Jean-Michel Alonso |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences. Biologie cellulaire et moléculaire |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université René Descartes. Faculté de médecine Necker enfants malades (Paris) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Neisseria meningitidis, le méningocoque, est une espèce bactérienne commensale du rhinopharinx de l'homme, cependant capable de provoquer des infections invasives (septicémie, méningite, arthrite ou péricardite septique). La variabilité génétique des méningocoques, par de fréquents échanges horizontaux de gènes contribue à la génération de nouveaux variants qui peuvent être modifiés dans leur virulence et/ou leur transmissibilité. La capsule polyosidique est un déterminant majeur de virulence et d'immunogénicité et la base des vaccins actuels dirigés contre les sérogroupes A, C, Y et W135. L'apparition de variants échappant à la vaccination a été illustrée notamment par l'émergence du sérogroupe W135 lors du retour des pélerins de la Mecque, dûment vaccinés contre les sérogroupes A et C, en 2000, puis au Burkina Faso et au Niger en 2001 aussi