Thèse soutenue

Etude des flammes cryotechniques oxygène liquide-méthane à haute pression

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Auteur / Autrice : Ghislain Singla
Direction : Sébastien Candel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Énergétique
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'énergétique moléculaire et macroscopique, combustion (Gif-sur-Yvette, Essonne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le travail décrit dans ce manuscrit porte sur la combustion d'ergols cryotechniques oxygène liquide, méthane et hydrogène. Cette étude est centrée sur les problèmes associés à l'injection de méthane supercritique ou transcritique dans des configurations d'injection coaxiale semblable à celle utilisée dans les moteurs-fusées. La connaissance détaillée de ce type de combustion est nécessaire si on souhaite mieux maîtriser les systèmes utilisés actuellement ou développer de nouveaux moteurs utilisant le couple d'ergols oxygène liquide/méthane liquide. L'objectif est d'obtenir des informations expérimentales sur la combustion transcritique d'oxygène et de méthane liquide ou gazeux. On utilise à cet effet des méthodes de diagnostic optiques et notamment l'imagerie d'émission et de rétroéclairage. La structure de flamme est analysée et on traite des effets des conditions thermodynamiques d'injection, notamment des phénomènes nouveaux rencontrés lorsque les deux ergols sont transcritiques. Pour compléter les informations obtenues au moyen de l'imagerie d'émission et obtenir des structures instantanées de la zone de réaction, la flamme formée par l'injection d'oxygène liquide et de méthan~ ou d'hydrogène gazeux a été étudiée au moyen de la fluorescence induite du radical OH (PLIF OH). Un développement important a été réalisé pour appliquer cette méthode à l'étude des flammes cryotechniques haute pression. La dynamique du point d'accrochage de la flamme est examine��e au moyen des images de fluorescence. On montre que l'épaisseur de la lèvre du pitot LOx assurant la stabilité des flammes d'hydrogène s'avère insuffisante dans le cas du méthane.